Il y avait dans ton regard
le monde entier
et le néant
tout ce que tu perdais
immense
dans tes pupilles et sous ta peau.
Les battements du coeur
fort
prenaient tout l’espace laissé.
Le cosmos devait s’arrêter.
Qui pourrait continuer?
Tu prenais toute la place avec ta souffrance
si petite au milieu de ça.
Je voulais aspirer ce vide
je voulais te rendre tout
mais sidérée comme toi
j’offrais le même spectacle.
Nos coeurs
forts
posons nos genoux au sol.
Il n’y a plus rien.
Qui pourrait continuer?
Inspiré d’une oeuvre du peintre Hugo Laruelle
quel beau texte 🙂 Bravo !
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